La succession, Jean-Paul Dubois

Paul Katrakilis, la trentaine, est originaire de Toulouse, de formation médecin, il n’a jamais pratiqué. Il s’est exilé à Miami pour devenir joueur professionnel de Cesta Punta. Son père est médecin à Toulouse, il ne s’est jamais entendu avec lui. Sa mère s’est suicidée lorsqu’il était plus jeune. Son oncle, le frère de sa mère, et son grand-père qui vivaient dans la même maison à Toulouse se sont suicidés. Paul reçoit une dernière lettre de son père et apprend que celui-ci s’est finalement aussi suicidé. Il doit rentrer à Toulouse pour la succession. En rentrant à Toulouse, Paul va apprendre un terrible secret familial auquel il va devoir se confronter.
Jean-Paul Dubois a son univers. Curieux, décalé. Il regarde la vie par son propre prisme, différent. Il crée toujours des personnages à part, qui tout en vivant dans notre société, n’y sont jamais complètement intégrés.
Ce roman montre combien nos vies sont liées à notre historique familial et qu’il est compliqué d’en sortir. Il est mélancolique et plutôt pessimiste. Dans d’autres romans (Le cas Sneijder) Jean-Paul Dubois cultive cette mélancolie avec un brin d’humour ce qui fait accepter le message plus facilement. Ici le pessimisme est trop fort. On reste sur sa faim.